Le concept de la forêt Urbaine : un concept qui fait feu de tout bois. 

Depuis ces dernières années prolifèrent des concepts urbains absurdes et obscurs comme le ragondin dans le Marais poitevin (mammifère déclaré nuisible par le décret 88-940 du 30/09/88) et celui de la forêt urbaine dans le cas présent à Paris comme dans les nombreuses métropoles françaises ne font pas exception. La mairie de Paris notamment, semblent en être l’une des fers de lance de ce mouvement que rien ne semble arrêter si ce n’est l’imagination d’une profonde vacuité des idylles parisiennes.

Elle a tenté en vain de promouvoir ce concept qui est particulièrement mensonger dans son usage et étymologiquement grossière. Nous ne reviendrons pas sur les différents projets proposés par la mairie, pas plus que pour d’autres mairies de l’hexagone. Ce qui nous intéresse ici, c’est l’usage de cette notion qui confère à la niaiserie et donne le sentiment au vulgum pecus que nous sommes, d’être pris pour des lapins de six semaines. 

Cela part d’un bon sentiment que de vouloir planter des arbres en ville. Si l’on voulait être un peu de mauvaise fois sans toute fois se départir d’une certaine réalité.

Notamment ce concept de la Méthode Miyawaki qui a pour objectif de “simuler” une forêt naturelle en plantant des arbres très proches les uns des autres. Simuler n’est pas le mot approprié dans le cadre parisien qui est doublement influencé par le climat bien trop tempéré et le vandalisme du “bien commun” de notre bonne vieille ville lumière, qui semble l’avoir éteinte depuis plusieurs années maintenant. Probablement pour des questions écologiques. 

Bref, ne tirons pas plus longtemps sur l’ambulance et attendons le résultat de la dernière forêt urbaine de nos idylles parisiennes, située sur la place de Catalogne qui à n’en pas douter ne se fera pas attendre. 

Ils ont l’air si fiers de leur ouvrage, il ne faudrait pas les décevoir par trop de réel. Laissons faire la nature et les biens faits du “vivre ensemble” pour leur ouvrir les yeux — qui, nous en sommes certains — resteront fermés quoiqu’il arrive. 

Reprenons à leur compte une citation de Jean Cocteau quelque peu arrangée : Quand les événements nous dépassent, feignons d’en être les organisateurs.